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ectoplasmatic

ectoplasmatic
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24 février 2008

the doll is mine.

J'ai les ongles rouges comme Cindy quand elle fume une cigarette lentement tristement. Les ongles rouges de cindy fument. Cindy se deplace en un bruissement de sexe rouge et on sait que le sexe de Cindy vit et qu'avec ses membres de chairs pâles elle peut invoquer le Désir. Et l'Oeil géant de Bataille la mitraille, l'avale pendant que le sexe de Cindy se proméne sous sa robe légére. Et Cindy n'est qu'une poupée de plus, Cindy feint la nonchalance calculée-dictée par l'Oeil. Cindy fait ce que l'oeil lui dit et Cindy aime ça. Et Cindy se proméne, cherche des endroits où se frotter, des positions pour s'offrir. Et Cindy est un sexe/une fleur/une blessure/une poupée de cire et quand la cire fond, le mascara degouline en rigole sous ses yeux et Cindy rigole rigole.


cindy

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24 février 2008

my name is Lolita and i'm not supposed to play with boys.

J'ai besoin de me Gribouiller/Raturer.


*



Tout a l'air rouge. Le rouge pégueux, coagulé du faux sang ketchup des films trash de serie z dont je me gave jusqu'à l'ecoeurement. Sex&violence Sexe&violence Sexe&violence.

Rubis en gelatine dans mon vagin.

Indifférence.


Brouillard noir inquiétant sec.

Intimité. On est intime.

On mange dans la même assiette et on fait l'amour quand j'ai mes régles. Tes amis veulent devenir mes amis.


Mucus érectile.

Mais je n'aurais pas du. Je n'aurais pas du te dire c'est trucs sur moi. C'est à moi.


Tissus musculaires déchirés en forme de tatouage/absence.

Me contenter de tremper ma sucette en forme de coeur dans ta biére en me dandinant en minishort et en rangers.


Mets l'aurore emeraude dans une petite boite. Là.

Mais je n'aurais pas du te dire des trucs.

24 février 2008

jolie cloque morte.

m_b330909fbe755f943e564b5b5f331300Lacérer les jours en petits morceaux dans de petites cases comme les filles organisées que je detestais au lycée. Qui ne se laissent pas aller nonchalament, couler dans le placenta informe des jours de beuveries, sans couleurs, sans buts. Et la nuit, rien à faire.
Manteau liquide sur des haillons qui me denudent. Nulle part où aller. Tête haute, porter ma solitude en bandouliére, mon air ingénu et fier.
Vision anarchique.
Etre segmentarisé, binarisé, fractionné.
Devenir un animal sinon l'ennui. Je veux sentir le velouté voluptueux tapir mon palais dans lequel tu es roi.On roule à tombeaux ouverts entre les absurdités, les réalités turgescentes, inévitables. On esquive. Et je me prends en pleine face la misére/mediocre/terne/ereintante.
Mais heureusement on fait partie des élus qui se payent le luxe d'avoir une vie etalée/depecée sur le net. haha.
Tant que ta cour applaudit ta jolie vitrine, c'est l'essentiel.

Et je me raccroche au moindre mot, à la moindre expression.
Et j'oublie tout.

24 février 2008

Mes yeux sont des fosses communes, ma bouche une fosse septique.

plasticbynursestimpycm2

"Femme à la beauté pure je vais te chercher à manger" il a dit en reniflant mes dentelles moites, mes dentelles noires. Et j'etais dans le trou de bois juste au dessus je voyais son anorak moche en 16/9éme. "Je t'attends en comptant tes poils sur le matelas" Il y avait un reste de nos liqueurs visqueuses sur mon doigt et je l'ai léché. Les chats marchaient sur le toit dehors le jour commençait à roussir en tombant. Non. Mes jours sont décalés comme les fausses notes d'un piano desaccordé. ça me gratte la joue. Dans la glace en pied de la salle de bain je me regarde nue j'ai les os du bassin qui affleurent devergondés est ce que ça te plait? Tu ne vois que mon epiderme morcelé dans le chaos de l'étreinte.
Pommes de terre carbonisées et morve au dessert.
"Je suis defoncée comme la chatte à ta grand mére" Et on rigole à gorge deployé en devalant le colimaçon et en bas, au bout de la place des Cardeurs le soleil se meurt en rubiset j'ai remis mon echarpe sur mon nez.

(Photo bien de je sais pas qui)

24 février 2008

Création d'une mythologie personnelle.

haha

Depuis l'écrin noir elle me regarde, froufroutant la revolte dans le taffeta, agonisant de douceur dans les noeuds de soie de son intestin grêle. Frêle, mince comme du papier à cigarette, elle se consumme pour une beauté autre que celle des papiers glacés. Elle déambule dans les couloirs de ma memoire, fiére comme un glaive, souple comme une glaire. Extatique et lubrique, l'embryon de réalité se liquéfie parfois en espoir, d'autres en melancolie. Je la fuie et l'éspére au detour d'une case. Le fou prend la tour, la reine le cavalier et les pions reste sagement en captivité.

Je detourne mes yeux, ceque j'aperçois dans un portrait me glace. La metaphore te met la pine, mécréant, tu le sais que les individus sont codifiés, isolés dans leur repertoire personnel. Pour un art social, relationnel. C'est joli. Mais vivre ensemble c'est être seul se cognant à un mur qui est peut être un autre. La rencontre n'est qu'une petite decharge electrique, partielle, inoffensive, occasionnelle. Cette femme dans le bus est folle, elle n'a pas de jupe et son visage est un masque grimaçant. Tout le monde l'ignore malgré le malaise ambiant. Et c'est comme ça, on se detourne de l'étrange pour des contrées dorées comme des Rolex. On rit gras, on mange gras, on baise gentil, delicat, aristocrate. Dans un sursaut névrotique on suffoque : la sensation d'un corps etranger inquiétant tapi dans l'obscurité. Oh c'est toi chéri pardon, tu ronfles, ça me reveille. Heureusement que tu ronfles, gros porc, ça me titille comme un moustique, m'agace comme un appareil ménager, ouf je suis en vie. Ah oui tu n'en veux pas de la metaphore, tu t'en detournes comme elle se detourne de la réalité que tu conchie aussi, mais dis moi ce qui est le mieux? Ecoeuré à force de régurgiter tu te retournes comme un gant. Dedans, dehors, tu n'en reste pas moins un tas de viscéres pornos qui s'agite pour s'echapper. Qui voit dans le pérpetuel rejet des choses une maniére de garder un mouvement vital, rassurant. Tu tournes à vide car tu l'es. Tout ce que tu phagocytes te fais vomir car tu n'es qu'une poche gorgée de suc gastrique, qui ronge tout dans un bain d'acide. Et non ce n'est pas ma definition du corrosif, à peine du corrompu, tout juste du con.

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24 février 2008

Morue vide.

1039697402Des parasites pleins les artéres, je n'en peux plus. L'envie de créer me viole et disparait le lendemain sans laisser de numéro, diluée dans la mediocrité que je laisse me pourrir. Je souris en façade dans la lumiére violette du fumoir. Salle creuse, remplie de gens vide et de fumée. L'excitation s'est amputée de moi. Amputecture, joli nom pour un organisme trop plein et trop vide. Seul, se dévorant.
Je ne suis qu'une figurine de papier dont on decoupe les habits et accessoires en suivant les pointillés.
Je parade à ton bras comme une grand mére aggrippée à son sac, est ce que tu es un accessoire de plus? Non cet amour ne peux pas être factice, ne doit pas s'étioler dans une fiole. Tu te rappelles quand on ecoutait ce disque dans le noir dehors il faisait beau et chaud l'été cramait et on restait dans le noir nus l'un contre l'autre tu te rappelle tu te rappelles maintenant c'est fini. Je voudrai t'aimer et j'ai l'impression que je te consomme. Je veux qu'on aille vivre dans un van et qu'on invente tout tous les jours. Mais au lieu de ça je sais qu'un jour viendra où je te mettrai au rebut avec tous les objets cassés, les tiens. Ses odeurs fortes, ses fringues sales, son haleine de vin, son ventre debordant et ses poils envahissant m'effraient et m'excitent. C'est horrible hein. Et tu continues de fumer remplir poumons sales et cancéreux bronches engluées dans la glaire et moi j'inspecte les fourches de mes cheveux. Je veux être jolie. Je veux des cheveux blonds/roux/bouclés/raides/ondulés/verts/chatains je ne sais plus si ce que je veux est vraiment des cheveux.Je ne sais plus qui je suis je vois mon reflet eclaté démantelé kaléidoscopé en milles images et je ne sais plus quelle image je suis car je suis une image, un dehors et c'est tout. Se sentir de l'interieur, faut il que je frotte un clou frénétiquement entre ma peau et mon os pour me sentir de l'intérieur?
"Je ne veux pas rentrer dans le systéme" elle a dit. Mais oui c'est trop tard. tu as deja acheté ta rebellion en supermarché et ta misanthropie faisait le trottoir.
Et dans mon rêve, je fabriquais des images avec l'araignée emprisonnée dans la vitre de la caméra et la salle jaune où il pleuvait à l'interieur.

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